Le site en ligne continue à poursuivre en justice les autorités norvégiennes après que celles-ci ont refusé sa demande d'attribution d'une licence de paris et jeux de hasard en juin 2004.
John O'Reilly, responsable des jeux et des paris à distance chez Ladbrokes, explique : "Nous faisons appel parce que l'évidence utilisée par la Cour ne correspond pas à notre cas. Des aspects vitaux de la loi européenne sur la libre circulation des biens et des services ont été clairement négligés, et le jugement de la Cour est basé sur "l'affaire nationale des machines à sous" de mars 2007, qui n'a rien en commun avec notre demande de licence. Les lois qui préservent à l'état norvégien le monopole sur les jeux de paris et hasard est en conflit avec le traité de l'Union Européenne, en particulier pour ce qui est de la liberté d'exercer son activité et la libre circulation des services. Nous continuerons à nous battre pour nos droits à avoir une licence en Norvège et la liberté d'entrer en compétition de façon équitable avec le monopole en place."
Lasse Dilschmann, PDG de Ladbrokes, ajoute : "Ce n'est pas parce que le monopole est considéré comme légitime par le gouvernement norvégien, qu'il l'est de facto. Nous attendons avec impatience que notre cas soit traité par la Court d'Appel."