Le casinotier subit quelques difficultés avec ses casinos terrestres dont la fréquentation a diminué sous l'effet notamment de contraintes réglementaires, mais Internet pourrait améliorer la santé du groupe.
L'entrée en bourse d'une partie du capital de la Française des Jeux prévue pour l'an prochain, devrait se faire de façon progressive et très contrôlée. Actuellement la FDJ est le seul organisme autorisé à offrir des paris en ligne, mais lors de l'ouverture du marché à la concurrence, l'Etat a prévu de distribuer des licences au compte-goutte à certains opérateurs qui devront répondre à un cahier des charges très strict. Ces demandes strictes devraient favoriser Partouche, qui est déjà très contrôlé pour son activité terrestre, et sera vraisemblablement plus apte à répondre à la demande de l'Etat.
Partouche a déjà créé une filiale, Partouche Interactive, il y a 3 ans, dans le but d'avoir une présence en prévision de la libéralisation du marché du jeu en ligne. Le groupe s'est également lancé sur les paris sportifs en ligne en Angleterre et s'intéresse de près au poker. Lors de la finale de son tournoi national de poker il y a quelques jours, Partouche a d'ailleurs fait de la publicité pour son nouveau site de poker en ligne adressé aux Français.