Pour Patrick Partouche, la réaction du gouvernement face à l'invasion de la France par les groupes étrangers sur Internet, n'est pas assez rapide. Il a même émis un doute sur le calendrier d'ouverture du marché, notant au passage la possibilité que la lenteur de réaction soit pour préserver les deux monopoles d'état, au détriment des contribuables français de l'industrie du jeu.
Après la loi contre le tabac qui a fait chuter la fréquentation des casinos terrestres, les casinotiers français cherchent à diversifier leurs revenus et se retrouvent actuellement interdits d'activité en ligne s'ils respectent la législation française.
Le responsable du groupe Partouche s'insurge, donc, et a annoncé qu'il lui fallait agir maintenant, avant qu'il ne soit trop tard. Son casino en ligne, qui comporte une salle de poker, de casino et permet les paris sportifs, a déjà beaucoup de succès mais jusqu'à maintenant ne permettait pas d'utiliser de l'argent réel. Ce sera chose fait à la fin de la semaine sur le site, qui possède une licence d'exploitation de jeux d'argent à Gibraltar et à Malte pour contourner la loi française.